Ma façon de travailler varie évidemment beaucoup en fonction de la personne avec laquelle je travaille ; ceci dit, comme je l'explique dans la partie sur les tarifs, je préfère travailler sur des séances d'une heure et demie quelles que soient les facilités ou les difficultés de mon interlocuteur.
Dans mes années d'enseignement en collège, j'ai eu l'occasion de travailler avec des enfants dyslexiques (ou autres DYS-) ou des enfants précoces (les deux n'étant pas incompatibles, d'ailleurs).
J'ai pu constater que les enfants présentant des dys- avaient besoin qu'on leur décortique les notions et les méthodes, afin de pouvoir correctement se représenter le sujet. Ceci dit, cela est également le cas pour les élèves n'ayant pas de dys- : il faut en général insister sur le vocabulaire nouveau afin d'associer les mots aux idées, ce qui est moins rapide pour certains élèves que pour d'autres mais nécessaire pour tous.
Ce phénomène est aussi observable chez les enfants précoces ; il m'est arrivé de rencontrer des élèves n'ayant aucune difficulté de compréhension des concepts mais qui n'avaient pas les résultats attendus en raison de leur manque de maîtrise de la langue (cela peut être encore accru chez les enfants ayant des difficultés de socialisation, ce qui renforce leur isolement et diminue ainsi le besoin de communiquer). Il faut alors leur faire travailler plus particulièrement la rédaction et l'oral, dans le but de leur permettre d'être compris (ce qui représente bien souvent un problème pour eux).
Chaque cas est cependant différent et la connaissance de lignes directrices ne permet que rarement à l'enseignant en classe de cibler les problèmes particuliers de chaque élève.
C'est ici que la situation du professeur particulier est un atout pour l'apprentissage : elle permet un rapport privilégié entre l'enseignant et l'apprenant, en ciblant particulièrement les besoins de l'élève.